Et voilà, nous
avons reçu de belles lettres… Et cela n’a pas été facile mais 2 lettres ont
retenu tout particulièrement notre attention, 2 lettres pleines de souvenirs,
nostalgies, réflexions… Deux lettres qui ont la classe, le chic… Alors Yael et
Charles, vous avez gagné pour cela, parce que vos lettres sont remarquables, et
nous laissons notre public les découvrir :
-
Yael :
Patriiiiiick,
Tu es arrivé dans nos vies comme un Sirocco.
Tu nous as fait danser avec cette Nana dont tu en
avais vraiment Marre.
Tu nous as déclaré ton amour en nous le Disant
quand même !
Tu nous as aidés à nous évader au Café des délices.
Tu as défendu les enfants, en demandant au monde,
Qui avait le droit dfaire ça ?
Et tu leur as donne un Prénom.
Dit Patriiiick, j'aimerai bien te rencontrer à Tel
Aviv sur la Place des grands Rois et t'applaudir !!!!!
Yael N-S
-
Charles :
Cher Patrick Bruel,
Je me réjouis à l’idée de venir vous écouter chanter le 8 août prochain à
Tel-Aviv. Ce sera la deuxième fois en vingt ans que nous viendrons assister à
l’un de vos concerts. A vrai dire, nous sommes, avec mon épouse, des parents de
trois filles qui, au début des années 90, avaient entre 7 et 17 ans. Autant
dire qu’à la maison, vos chansons, on les entendait sur tous les supports
existants à l’époque. Comme ce sont des filles, elles ne se cassaient pas la
voix en les reprenant mais elles savaient adopter les mimiques et la gestuelle
adéquates qui nous amusaient beaucoup.
Au plus fort de votre succès, je me disais – peut-être en me trompant – que
vous étiez pour l’Europe ce que Madonna était pour le monde. Elle était un
phénomène planétaire, vous étiez quant à vous un phénomène continental mais
dont la grande diversité englobe le monde. Il faut avouer en toute simplicité
que tous ces jeunes qui reprennent en chœur vos chansons dès que vous les
lancez, c’est drôlement émouvant. Et puis, à chacun ses références, je ne peux
pas ne pas vous associer, par la multiplicité de vos talents de comédien,
d’acteur et de chanteur – et très probablement de séducteur ! – au grand
et regretté Yves Montant de qui vous avez dû beaucoup apprendre.
Les gens de ma génération vous seront éternellement reconnaissants d’avoir
apporté à leurs enfants la légitimité d’un discours et une compréhension intime
de ce qu’ils sont, qui ont su leur redonner confiance et leur tracer des
chemins d’espérance. Votre itinéraire personnel a rencontré le leur et la magie
de mots somme toute très simples a opéré. Et par-delà votre être privé, le
personnage public que vous montrez continue d’être pour eux un modèle de force,
de liberté et de réussite.
Ainsi, vous allez venir à Tel-Aviv et ce qui est bien avec vous, c’est que
les pressions et les intimidations qui s’exercent habituellement sur les
artistes qui se produisent en Israël, ça ne marche pas et c’est tant mieux.
Vous méritez le public francophone d’Israël tout autant que ce dernier vous
mérite et il s’apprête à vous faire un triomphe car il aime la France tout
autant qu’il vous aime.
A très bientôt donc et par la même occasion, fixons dès maintenant le
rendez-vous suivant, ici même dans dix ans, même jour même heure, soit le 8
août 2033 à 20h30 à Tel-Aviv. Nous y serons et vous ne serez pas déçus de nous
voir arriver avec nos arrière-petits-enfants qui bien sûr connaîtront par cœur
vos chansons.
De tout cœur!
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