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vendredi 22 mars 2013

Le Rav Lau en grand honneur



Lu dans la presse israélienne et traduit pour vous...Par Samuel Nathan
                                   
Impossible, il est tout simplement impossible de se promener avec le Rav Israël Méir Lau dans les rues de Tel-Aviv ! Le Rav, rayonnant et tout sourire me raconte des histoires et des souvenirs et il ne se passe pas une minute ou deux sans que tel ou tel passant ne s’approche de lui pour lui demander une bénédiction ou un conseil ou tout simplement ne l’arrête afin de lui dire qu’il l’aime. Et le Rav Lau répond à tous et à chacun avec une patience sans borne, caresse la tête d’une petite fille et salue tous ceux qui le regardent.
Nous sommes dans la période qui précède la Pâque juive et le Rav Lau me conduit dans des synagogues particulières de Tel-Aviv et dans des endroits qui ont compté pour lui et pour sa carrière. Il parle de la fête avec émotion : « La fête de Pessah est d’abord et avant tout la fête de la liberté, et la condition indispensable pour accomplir Pessah dans le respect de la règle est d’éliminer le levain. Le levain (hamets) symbolise la dispute, la scission, explique-t-il, parce que le blé qui lève se fend, se fissure, et voilà le signe du levain. Idem pour une société, il y a en elle le ferment de la discussion et de la scission, dit-il, comme nous l’avons vu durant les mois qui ont précédé et suivi les élections, c’est pourquoi mon premier appel est d’éradiquer de notre entourage le levain de la discorde, de porter un jugement sur le corps des sujets et non sur le cœur des gens afin que nous soyons en mesure de nous asseoir à une même table le soir du Seder avec des enfants tous divers et différents qui chantent ensemble le chant de la liberté : « C’est cette Providence qui a assisté nos Pères et nous-mêmes. »
Et j’ajoute que de toute évidence la fête de la liberté est une fête particulièrement émouvante pour lui parce qu’au mois de Nissan, il a été libéré du camp de Buchenwald. « Quand j’ai été libéré, je n’avais pas encore huit ans, raconte-t-il avec émotion, et je me rappelle encore la nuit du Seder que nous avons passée à ce moment-là, sans nourriture, avec des pommes de terre à la place de la ration de pain quotidienne et les chants du Seder que nous avons entonnés dans leurs versions différentes : des juifs de Salonique en Grèce, de Pologne et des autres exils qui se sont tous rassemblés. Nous tous, nous avons su nous réunir pour la fête de la liberté. »
Après la libération du camp, il est arrivé en Israël avec son frère Naphtali, tous les deux orphelins de parents qui ont péri dans la Shoah et dès leur arrivée, ils ont été envoyés au camp de détention d’Atlit. Son histoire, émouvante jusqu’aux larmes, qui est racontée largement dans son livre autobiographique intitulé : « Ne lève pas la main sur l’enfant » décrit précisément l’expression : De la destruction à la résurrection, car le petit enfant, à force d’intelligence, de présence d’esprit, doté d’un courage extraordinaire et d’une dose singulière d’humour décapant, est devenu au fil des jours le Grand Rabbin d’Israël, il a reçu le Prix Israël pour l’œuvre de sa vie et actuellement, il assume la fonction de Grand-Rabbin de la- ville-qui-ne-s’arrête-jamais : et tout cela, à l’âge de 75 ans.

Le Rav Lau, photo Israel Hayom, 15/03/2013


Bonté de l’amour
Le Rav Lau demande à commencer notre petite promenade dans le quartier Florentine, à côté de la synagogue « Haavat Hessed » qui se trouve dans la rue Yedidia Frenkel, du nom du Rav Itshak Yedidia Frenkel, le père de son épouse chérie Haya-Ita.
Nous nous arrêtons dans la rue près d’un bâtiment modeste et fermé qui échappe très facilement à l’attention des passants. La synagogue est pleine d’innombrables souvenirs pour le Rav : « Mon beau-père, le Rav Yedidia Frenkel, a été à la tête de cette modeste synagogue « Haavat Hessed » durant un jubilé, rappelle-t-il ; le Rav Yedidia est arrivé ici avant la Shoah avec deux jeunes enfants, il a habité dans la rue Abravanel toute proche et il était une personnalité très charismatique. Les gens l’ont aimé de toute leur âme, ils l’appelaient « le rabbin de quartiers », et bien qu’il vînt de Pologne, il trouvait une langue commune avec les gens de toutes origines, il réussit à les rapprocher et à jeter des ponts entre tous. »
« Cà, c’était sa synagogue et son nom, « Haavat hessed » n’était pas fortuit », dit le Rav et il se souvient d’une histoire édifiante au sujet de son beau-père : « Un soir, un terrible incendie s’était déclaré dans l’immeuble et tous les occupants s’étaient rassemblés avec leurs affaires les plus précieuses pour eux, avec les objets les plus chers à leur cœur et ils sont allés chez le Rav dans l’idée que dans la maison du Rav, il n’arriverait rien de mal. L’un était venu avec son enfant, le second avec l’argent de la dot qu’il avait mis de côté pour le mariage de sa fille, le troisième avec un tourne – disques. Inutile d’indiquer que dans la maison du Rav il n’arriva rien de mal et chacun récupéra son trésor. J’avais les larmes aux yeux quand je vis le capital de confiance qu’ils avaient en lui et je m’étais toujours dit que lorsque je serais rabbin, je voudrais être comme lui.
Au bout de quarante ans, le Rav Frenkel fut nommé Grand-Rabbin de Tel-Aviv et il loua une maison au centre-ville. Il n’avait jamais eu une maison à lui. Il vivait pour les autres. Deux ans après son décès, je fus choisi comme Grand-Rabbin de Tel-Aviv », dit-il avec nostalgie.
Et il s’avère que pour la rue Florentine, au moment des grandes fêtes, ont lieu des animations de rue animées et bondées. Or, ces réjouissances ont une histoire. Le Rav montre du doigt une construction délabrée dotée d’un balcon modeste qui donne sur une petite place, la place Sarah Buchman et il raconte : « C’est ici, véritablement, qu’a pris naissance la coutume des secondes hakaphot de Simhat Thora (déplacements circulaires lors de la fête de la Joie de la Thora). A la sortie de la fête de Simhat Thora de 1942, le Rav Frenkel s’est adressé aux habitants du quartier pour leur dire que du fait qu’ils n’avaient aucune information en provenance d’Europe et qu’il n’était pas certain que les Juifs puissent se rendre dans les synagogues, nous célébrerions pour eux Simhat Thora. Le Rav demanda de sortir les rouleaux de la Thora de la synagogue « Haavat Hessed » et de les amener sur la petite place. De toutes les rues avoisinantes les habitants commencèrent à affluer et c’est ici, dans cet endroit petit et modeste qu’a commencé la coutume des secondes Hakaphot en signe de solidarité avec la gola. 

Synagogue du Rav Lau, Rehov Smatz, Tel Aviv, Photo d.Schuler

Selon les années sont apparues ici sur le balcon des personnalités importantes telles que Lévi Eshkol, Menahem Begin, Itshak Rabin ou Moshé Dayan. Plus de 10 000 personnes venaient ici se réjouir, le Rav Frenkel inclus en toge boukhariote à l’occasion de cette coutume des secondes hakaphot. Et depuis, de Metoula jusqu’à Eilat, nous perpétuons cette tradition qui est née ici à Florentine. »
Le Rav est un homme au discours passionnant et chaque endroit éveille en lui, encore et encore, une autre histoire, un autre souvenir. L’une de ses histoires sur le modeste appartement de deux pièces de Menahem Begin laisse en moi une marque puissante. « Un jour, Madame Aliza Begin se rend chez un de mes amis qui tenait une boutique d’objets en argent ; elle venait gager une bague qui était passée dans l’héritage familial car elle avait besoin d’argent pour sarcler les herbes qui poussaient à travers les dalles de son salon ». A ce moment de l’histoire, le Rav éclate de rire et il nous raconte que dans ce salon se tenaient tous les grands chefs du parti Herout et qu’en plein milieu il y avait des herbes folles. Selon les dires du Rav Lau, le patron de la boutique avait dit à Aliza Begin : « Dans quelques temps ton mari va être Premier ministre, reprends donc ta bague car tu vas bientôt déménager dans la résidence du chef de gouvernement. 
- Mais ça fait huit fois qu’il échoue ! répondit madame Begin.
 L’homme s’obstina dans son refus et en mai 77 Menahem Begin était Premier ministre.

Heureux jusqu’au toit
« Le Rav Frenkel n’avait pas de maison à lui, il a été en location presque tout au long de sa vie », raconte le Rav en évoquant la vie modeste de cette époque-là. Aujourd’hui tout le monde achète sa maison et aujourd’hui les gens engagent leur vie dans le travail pour la maison. La vie a changé, elle est complètement différente de ce qu’elle était auparavant. Mais malgré tout, je n’aurais jamais aimé vivre ailleurs, et en tant que père de huit enfants – ils sont les lumières et je suis le soleil – je veux qu’ils vivent ici tous ensemble, sans exception, à côté de nous. » Quand je demande au Rav combien il a de petits-enfants, il sourit dans un clin d’œil : « Sans mauvais œil, nous avons déjà dépassé le jubilée d’enfants. »
Nous sortons du quartier Florentine en direction de la maison que le Rav Lau a habitée dans son enfance au 18 de la rue Youd Lamed Perets. « C’était une maison de deux pièces sur le toit, raconte-t-il en souriant, parce que la surface du toit était pour nous une soucca qui pouvait contenir 200 personnes. Nous sommes arrivés là, ma femme Ita et moi directement après le mariage. Trois enfants nous sont nés ici. Le Rav nous montre la cloche électrique et nous raconte comment il économisait sa grimpette dans les escaliers : « J’ai arrangé la cloche et quand je l’actionnais, ma femme me descendait à l’aide d’une corde le panier dans lequel il y avait un papier avec la listes des commissions. J’avais l’habitude de faire mes courses au shouk Haaliya, je remplissais tous ses souhaits, je revenais et quelquefois je montais le panier avec la corde. Nous avons ainsi vécu cinq années et demie dans un grand bonheur.

Viens à Ankori et comprends  
Nous continuons avec la synagogue « Tiferet Tsvi », au 9 de la rue Herman Cohen dans le vieux nord de Tel-Aviv, dans laquelle le Rav Lau a assuré la fonction de rabbin de communauté pendant 15 ans. Lorsque nous passons dans les rues Herman Cohen et Spinoza, le Rav raconte qu’il connaissait tous les gens qui habitaient dans chacune des maisons de la rue. « En tant que rabbin de communauté, j’ai été mêlé au public et je connaissais tout le monde, Abraham Shelonski habitait ici et aussi Oded Kotler, dit-il. Le bâtiment de la synagogue est très beau et peu commun en raison de la grande coupole qui le coiffe.
En 1965, il y avait 12 candidats au poste de rabbin de la communauté. J’étais le plus jeune, je n’avais que 28 ans et le jour des élections, on m’a dit que j’avais remporté 80% des voix. J’ai été le rabbin de la synagogue pendant 15 ans et pendant 8 ans seulement j’ai touché un salaire, c’est pourquoi je travaillais en tant que professeur de Bible et de Talmud au lycée Zeitlin, à huit minutes à pied de la maison. Le matin, mon épouse me donnait un sandwich, j’arrivais tôt le matin pour la prière puis je courais à l’école ; en chemin j’enlevais mes longs habits de rabbin et je passais un costume court et pendant huit ans j’ai procédé ainsi. »
Je demande au rabbin s’il apprécie cette belle ville dans laquelle nous nous promenons. « Je me promène uniquement si je réussis à convaincre mon épouse de faire un tour, la nuit, sur la Kikar Hamedina (la Place de l’Etat), sourit-il, et il me raconte que sur la Kikar Hamedina, tous les magasins sont fermés le chabat. C’est ce qu’il y a de beau à Tel-Aviv, dit-il, il y a plus de 550 synagogues et pourtant elle est libérale et intéressante. »
Nous marchons vers l’ancien bâtiment de l’externat Ankori de la rue Ben Yehouda à l’angle de la rue Jabotinski et le Rav continue à raconter : « J’ai enseigné à l’école mais en ce qui me concerne, je n’avais pas de diplôme de baccalauréat car j’avais étudié uniquement en yéchiva. J’ai réussi à obtenir une autorisation temporaire d’enseigner du ministre de l’Education de l’époque, Aba Eban et je me suis présenté en candidat libre aux examens d’histoire, de littérature, de Bible, de Talmud mais je devais compléter mon cursus en mathématique et en anglais. »
Le Rav raconte comment il était allé à l’externat Ankori et à l’école « Gimnasia Haskala » afin de proposer ses services en tant que professeur de Bible en échange d’une préparation aux examens du baccalauréat en anglais et en mathématique. « La nuit je travaillais mes cours et j’étudiais les secrets de ces matières. 12 ans d’études en une seule année ! En anglais j’ai eu 80 ; en mathématique je n’ai pas eu 80 mais peu importe », dit-il en riant.

« Ici c’est la maison »
Nous arrivons à la synagogue Hekhal Moshé au 22, Sderot Smats, près de la Kikar Hamedina. Dans la synagogue, une foule de personnes. Cela fait 25 ans que le Rav Lau qui a prononcé des discours devant presque tous les grands de ce monde, assure dans la modestie la plus complète son cours hebdomadaire. Il me dit qu’ici c’est sa maison – ce sermon-là dans cette belle synagogue proche de chez lui – et ici c’est aussi la base à partir de laquelle il rayonne. Les auditeurs l’accueillent avec un grand amour et bien sûr son charisme bien connu ajoute de l’intérêt à ses propos.
« Où va cet Etat à ton avis ? demandai-je au Rav peu avant la fin de notre promenade commune.
- C’est difficile à dire, répond-il, car dans notre pays il y a toujours des changements rapides, spectaculaires, drastiques, alors il n’est pas possible de prévoir l’avenir ici. On ne peut pas savoir ce que sera la situation économique, la situation sécuritaire. Tu aurais pu penser que le président syrien abattrait chaque jour 200 personnes ou qu’il arriverait des événements comme la révolution en Egypte ou le lynchage de Kaddhafi ? Le monde entier est en effervescence, l’Amérique peut s’effondrer économiquement à telle enseigne que celui qui dit savoir ce qu’il va se passer est un aveugle ou un menteur.
« Tu sais ce que je te souhaite ? dis-je au Rav à la fin ; je te souhaite de continuer de profiter de ce que tu fais et de ne pas t’arrêter un seul instant. » Et lui, bien sûr, de répondre dans un sourire : « Le vieillissement est un processus et je n’ai pas le temps pour ce processus. Je n’ai pas le temps de vieillir. » Et comme pour terminer cette journée émouvante avec le Rav, une dame avec des larmes brillantes dans les yeux s’approche de nous et dit : « Ce soir nous nous rencontrons pour la noce de mon fils que tu marieras pour le plus grand bonheur. »
Et c’est dans cette ambiance que nous terminons, dans les bénédictions et dans les joies uniquement. Heureuse fête de la liberté.
                                                                                                                                                           Yaël Lerner
Article de Yaël Lerner extrait du supplément hebdomadaire « Chichabat » du quotidien gratuit Israel Hayom du 15 mars 2013 page 68, 69 et 71 librement traduit en français et adapté par Samuel Nathan

lundi 18 mars 2013

Les tranches de vie d’Elie Semoun à Tel Aviv

Jeudi soir 14 mars, l’humoriste Elie Semoun se produisait pour la première fois en Israël au Bet Hahayal de Tel-Aviv où il présentait son spectacle intitulé « Tranches de vie ». Le public français et francophone était au rendez-vous. La grande salle était comble, comblée, applaudissant copieusement à la fin de chacun de la bonne douzaine de sketches bien rôdés et rappelant l’artiste à l’issue de sa prestation. Les spectateurs ont pu découvrir deux Elie Semoun.
Le premier, celui qu’on a envie d’appeler par son petit nom, est un garçon charmant, bien élevé, de bonne composition, fin, délicat, presque fragile, dont on deviendrait très volontiers l’ami si le hasard des rencontres décidait de rapprocher les itinéraires. C’est l’Elie Semoun qui avoue se plaindre et gémir après s’être abîmé un genou. C’est le même Elie plein de pudeur et d’autodérision quand il parle des quinqua qui passent et des générations suivantes qui montent et se moquent… C’est encore cette silhouette un peu gênée qui arpente la scène de façon compulsive quand il se sent obligé d’évoquer l’ancien et long compagnonnage avec Dieudonné dont on reparlera.


Et puis il y a l’autre, celui qu’on a envie d’appeler par son nom de famille, la bête de scène, le sportif des planches à la mesure de son corps et de ses voix, l’acteur trépidant dans ses personnages, le clown mobile comme du vif-argent, le one-man-orchestre qui dans son show mime, contrefait, désarticule, s’époumone. Et on a envie de dire bravo l’artiste et on dit bravo l’artiste, sauf qu’on ne peut pas s’empêcher de penser qu’il est le produit, lui comme d’autres, d’un star système ultra – libéré et triomphant qui tire sa substance d’une société en perte d’identité et en pleine décomposition, société qui, depuis au moins deux décennies brise rageusement tous ses tabous, piétine ses valeurs morales les plus fondatrices et ruine une par une les institutions qui ont fait de la France un pays respecté et admiré. Et bien loin de la grande tradition classique française qui s’attachait à plaire et à divertir tout en instruisant, la cohorte des amuseurs dont il fait partie s’inscrit dans l’hubris, libère la parole, démolit les codes moraux et sociétaux, pratique l’outrance et sombre parfois dans l’outrage. Dès lors tout y passe : les femmes, les aveugles, les nains, les jeunes, les vieux, les médecins, la mort, les sexuels (trans, homo, hétéro), les camés, la Shoah… non pas la Shoah, il n’en a pas le cœur et M’Balabis s’en charge !



 Quant au fameux compagnonnage de Semoun avec ce dernier, il constitue moins une erreur de jeunesse ou de début de carrière que la cristallisation d’un état symptomatique de la période mitterrandienne au cours de laquelle on prônait, de la base au sommet et lors d’aveuglements collectifs dont à l’époque on avait le secret, le multiculturalisme à tous crins et la société de tous les mélanges tandis qu’on faisait mine de croire que la main jaune « Touche pas à mon pote » de SOS Racisme avait définitivement effacé le souvenir sinistre d’une étoile de même couleur. C’est aussi cela, parfois de façon claire, parfois de façon subliminale que l’humoriste Elie Semoun est venu suggérer au public de Tel-Aviv. Dire que nous n’avons pas ri serait mentir. Nous avons ri, et même beaucoup, mais notre rire était jaune.


 Samuel Nathan

Ce Que Je Regarde sur Facebook ! 

jeudi 14 mars 2013

Vente Dreed Tea ! 72h00 de bonheur... Allez voir !

jeudi 7 mars 2013

Elie Semoun à TEL AVIV, places à gagner !



Hey ! Vous faites quoi le jeudi 14 mars ?
Quoi ? Vous n'êtes pas au courant ?
Mais tout le monde le sait... Encore et toujours grâce au talent de Lollyprod qui
fait venir des artistes français, au grand bonheur de toute la communauté francophone israélienne, c'est Elie Semoun qui viendra jeudi prochain à TLV !

Besoin de rire ?
Oui on a tous besoin de rire....

Besoin de se relaxer ?
Oui, toujourrrssss... 


Alors c'est Elie qu'il vous faut !
Mais pas seulement car tranches de vies, le spectacle de l'humoriste (mis en scène par Muriel Robin) parle de tous les tenants de la vie... C'est à dire... C'est à dire ?
Les bons et les mauvais, les tristes et les joyeux...En gros, on rigole même de ce qui fait pleurer et on pleure de rire.... C'est bon ça!

Rien que d'y penser on s’est dit avec la charmante promotionneuse (Laurie, we speak about you !) du spectacle, et si on leur faisait gagner des places...?  Et si on le faisait comme il le faut genre 2 places gagnées comme ça vous emmenez l'élu du soir avec vous ?

Alors c'est très simple il vous suffit de mettre un commentaire sous cet article, un commentaire exprimant votre désir profond de venir partager cette soirée en notre compagnie ! Et les 4 premiers commentaires recevront 2 places... Oui oui, ça se passe chez Ce Que Je Regarde, on vous donne toujours le max !

A vos commentaires !!!!
Ah, j'oubliais... pour les autres... Eh ben vite, les dernières places sont en vente les amis !

  
900 places seulement sont disponibles pour cet événement unique et exclusif qui se déroulera au Bet Ha’Hayal de Tel Aviv, au 60 rue Weizman, jeudi 14 mars à 20h30.

Vous pouvez voir un extrait de son dernier spectacle « Tranches de vies » :


Réservez vite vos places en cliquant sur le lien suivant :


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